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Le général, ses filles

Date de sortie : 1998
Samuel Astrachan
Prix : 22.5 €
ISBN/EAN : 9782909201191

Kahn, le collectionneur d’art d’après-guerre, s’est réfugié dans une auberge qui surplombe la mer. Il est malade et va bientôt mourir. Autour de lui et d’Anya, rescapée des camps de la mort, se trouvent Maurice, peintre inconnu qui se consacre à son art, et une jeune femme peintre, Toni. Passionnée, rebelle, Toni est la fille aînée du général Petitjean. Sa sœur, Madeleine, est partie apprendre la sculpture aux Etats-Unis, s’est mariée à un écrivain juif et est revenue en France.
Tous se retrouvent dans la maison de famille de Fijac dont le général est maire. On offre un dîner en son honneur. Alors qu’il doit répondre au discours que vient de prononcer son gendre, tout se brouille : le général a une attaque.
Dans ce troisième roman de Samuel Astrachan à paraître en français, l’histoire et l’art s’entrecroisent sans cesse, autour de deux femmes au caractère extrême, et de la figure du père, soldat qui s’est parfois trompé, héros magnifique.

256 pages

 

Traduit de l'anglais par Noé Gaillard

Samuel Astrachan

Photo : Claude Jeanneau

Né en 1934 à New York, dans une famille juive originaire de Russie, Samuel Astrachan publie à 22 ans un premier roman, An end to dying, qui sera salué par la critique et notamment Lionel Trilling. Il reçoit une bourse de la Rockefeller Foundation, voyage au Mexique et en Europe. Devenu professeur de littérature, il poursuit une œuvre remarquée, publiant notamment Katz-Cohen, qui met en scène la destinée de deux familles de Juifs new-yorkais. Il épouse Claude Jeanneau, sculpteur, en 1960 et vit désormais une partie de l’année en France, dans les Alpilles puis à Gordes. En 1994, les éditions le bois d’Orion ont débuté l’édition de ses livres en français, dont Malaparte à Jassy, Hôtel Sevilla. Rockaway Beach 1947, Treife… Son œuvre exigeante, grave et puissante, reste comme l’une des plus saisissantes de cette génération d’écrivains qui émergea dans les années 50 à New York. Samuel Astrachan est mort le 5 août 2012 dans le Vaucluse, où il résidait depuis plusieurs années, à l'âge de 78 ans.