En allant de l'ouest à l'est
Carnets 1989 - 1993 Traduction de l’anglais par l’auteur et Marc-Gabriel Malfant
Edition établie en collaboration avec Christian Le Mellec En mars 1989, Susan Buirge s’envole pour Addis Abeba. La chorégraphe d’En allant de l’ouest à l’est (solo créé en 1976) y rencontre des danseurs, des cinéastes, des artistes. Ainsi commence un périple de six mois soutenu par une Bourse Léonard de Vinci (Ministère des Affaires Etrangères), qui la mènera dans six pays d’orient. Ce véritable voyage d’exploration a pour objet l’étude de l’usage de l’espace dans les danses de représentation.
Carnets 1989 - 1993 Traduction de l’anglais par l’auteur et Marc-Gabriel Malfant
Edition établie en collaboration avec Christian Le Mellec En mars 1989, Susan Buirge s’envole pour Addis Abeba. La chorégraphe d’En allant de l’ouest à l’est (solo créé en 1976) y rencontre des danseurs, des cinéastes, des artistes. Ainsi commence un périple de six mois soutenu par une Bourse Léonard de Vinci (Ministère des Affaires Etrangères), qui la mènera dans six pays d’orient. Ce véritable voyage d’exploration a pour objet l’étude de l’usage de l’espace dans les danses de représentation.
En Syrie, Susan Buirge assiste à une cérémonie de la confrérie soufie des Tarika Riafai, à Epidaure, elle éprouve la puissance de l’espace scénique antique, à Taipei, Susan Buirge approche l’opéra de Pékin, à Madras, après un récital de Sanjukta Panigrahi, a lieu sa dernière rencontre avec Alwin Nikolaïs. Enfin au Japon, la chorégraphe découvre, émerveillée l’univers du bugaku. Plus tard, au sanctuaire d’Isé, face à la déesse du soleil, elle a l’impression d’atteindre le « sans direction ». Une relation profonde se noue avec la culture shinto que son ascendance amérindienne ne lui rend pas totalement étrangère. Susan Buirge retournera à Kyoto en 1992/93, résidente de la Villa Kujoyama, et y créera Matomanoma (L’intervalle de l’intervalle).
Chaque soir, après rencontres et spectacles, Susan Buirge tient un journal de bord. Ce sont ces notes que nous publions ici, significatives d’une recherche artistique tout autant que de six mois de la vie d’une femme qui ne refuse pas la dénomination d’aventurière.
280 pages